Politique climatique | le retard accumulé dans les décisions à prendre

Publié par andredubus le
Question à Madame Evelyne Huytebroeck, ministre bruxelloise de l'environnement, de l'énergie, de la politique de l'eau et de la rénovation urbaine

André du Bus. - Madame la Ministre,

Ce mercredi 14 novembre, la presse fait écho dans un article intitulé « Climat : les mécomptes de la politique belge » (Le Soir, page 6) d'une situation inattendue, d'autant plus au vu de l'envergure des enjeux. En effet, selon l'article, de nombreux dossiers concernant le climat sont bloqués en raison d'une méfiance mutuelle qui régneraient entre les Régions et le niveau fédéral.

Il en ressort que la répartition interne de toute une série d'objectifs européens et internationaux à atteindre en matière de politique climatique ne sont pas décidés (La réduction de 15 % d'émissions de GES pour 2020, l'augmentation de 13 % de la part d'énergies renouvelables dans la consommation énergétique, le financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays du sud (fast-start), la répartition du bénéfice de la mise aux enchères des quotas de CO2, ...).

L'article relève par ailleurs que l'attention politique pour ces problèmes n'est pas suffisante. Dès le 1er janvier, nous devrons rendre des comptes chaque année à la Commission européenne. Et en raison du blocage, nous allons rentrer dans le nouveau système sans cadre interne.

Cette situation est-elle avérée ? Au delà des querelles partisanes, quelles raisons peuvent expliquer cette méfiance entre Régions et fédéral et la suspicion qui règne au sein de ce dernier ? Quelles conséquences sont à craindre pour notre Région et la Belgique ?

Des actions sont-elles envisagées pour résorber ce climat ou sommes-nous contraint à le subir ?

En tant que sénateur de communauté, dans le seul but d'éclairer la situation, j'interrogerai également le ministre fédéral.

Je vous remercie pour vos réponses.